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Commerce de détail
Droits et protection des consommateurs
Les transactions conclues entre un commerçant et un consommateur sont rigoureusement encadrées par la loi. Bien que le marchand possède à juste titre des droits liés à ces transactions, la loi tend davantage à protéger l’acheteur.
Assurez-vous dans tous les cas de respecter les droits des consommateurs portant sur les thèmes suivants.
La vente ou la mise de côté d’un bien constituent des contrats qui vous engagent avec l’acheteur. Chacun possède des droits liés aux pratiques d’acompte, d’échange et de remboursement.
Par exemple, vous ne pouvez pas exiger du consommateur un acompte lors d’une mise de côté. Il est par contre rare qu’un commerçant exerce son droit d’obliger un acheteur à respecter son engagement lors d’une mise de côté, et ce, qu’un acompte ait été versé ou non.
Vous avez aussi l’obligation de reprendre un bien vendu défectueux, mais vous n’y est pas tenu dans le cas d’un bien vendu non défectueux. Sachez que plusieurs y consentent toutefois à l’intérieur d’un délai raisonnable et en fonction des règles internes qu’ils ont établies.
Le marquage unitaire des prix sur les produits vendus dans les commerces de détail est obligatoire, à l'exception des treize catégories de bien suivantes :
Vous pouvez vous exempter de la règle d'étiquetage individuel en respectant certaines conditions. Il vous faut notamment indiquer le prix et la description du produit sur une étiquette apposée sur la tablette, vis-à-vis du bien vendu, en plus de devoir utiliser un lecteur optique.
Vous devez aussi adopter la Politique d’exactitude des prix et fournir à votre clientèle une information claire à son sujet. Cette politique stipule entre autres qu'en cas d’erreur de prix à la caisse, vous êtes tenu d’indemniser sur-le-champ tout consommateur selon les dispositions prévues par la loi.
Le contrat est un engagement qui définit les droits et les obligations des parties concernées. Dans le domaine de la consommation, vous êtes lié au consommateur par votre transaction.
Il existe plusieurs formes de contrats.
Un contrat d’adhésion comporte des stipulations essentielles imposées ou rédigées par l’une des parties, par exemple un formulaire de participation à un concours, un contrat de franchisage ou un contrat d’abonnement. Ces contrats et les documents qui s’y rattachent doivent être rédigés en français.
La Loi sur la protection du consommateur régit trois types de contrat de crédit :
Sauf exception, tous ces contrats doivent être écrits et contenir des renseignements spécifiques. La plupart contiennent aussi une clause d’annulation.
Il existe d’autres types de contrats, notamment le contrat de commerce itinérant, le contrat de vente d’une automobile d’occasion et le contrat de location à long terme d’une automobile et les contrats de services funéraires et sépulture. Notez que les entreprises de services funéraires et les exploitants d’un cimetière religieux ont de plus l'obligation de consulter et de mettre à jour le Registre des contrats d’arrangements funéraires préalables avant de conclure un contrat.
Au moment d’effectuer une vente taxable sur un produit ou un service, la loi vous impose de fournir certains renseignements aux consommateurs, notamment le nom du fournisseur, la date de facturation ainsi que les indications relatives à la taxe sur les produits et services (TPS) et à la taxe de vente du Québec (TVQ).
De plus, en vertu de la Charte de la langue française, vos factures doivent être rédigées soit en français seulement, soit à la fois en français et dans une autre langue.
Il existe plusieurs formes de garantie.
La garantie légale s’applique à toutes les transactions que vous effectuez, peu importe que vous prétendiez vendre un bien sans garantie ou que vous offriez une autre garantie. Elle assure aux consommateurs que le produit servira à un usage normal pour une durée raisonnable.
Vous pouvez aussi offrir une garantie à un consommateur lorsqu’il achète une voiture d’occasion. C’est la garantie conventionnelle (aussi appelée garantie du fabricant, garantie du manufacturier ou garantie du constructeur). Cette dernière s’ajoute notamment à la garantie légale et à la garantie de bon fonctionnement. Elle suit également l’automobile lorsque le propriétaire change.
Vous offrez une garantie supplémentaire, aussi appelée garantie prolongée et assurance-garantie, quand vous vous engagez à assumer le coût des réparations ou du remplacement d’un véhicule en cas de défectuosité. Vous prenez cet engagement autrement que par la garantie de base accordée gratuitement au consommateur qui achète ou qui fait réparer ce véhicule.
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